Elle fut sa belle-fille préférée, avant de devenir sa bête noire. Muette depuis la mort du prince Philip, Sarah Ferguson ne devrait pas assister à ses obsèques, à Windsor, ce 17 avril. Un biographe du duc d’Edimbourg confie au Daily Mail ce que ce dernier reprochait à son ancienne belle-fille jusqu’au bout…
Pour l’instant, elle évite la gaffe. Alors qu’elle vient d’apporter un soutien inattendu à l’animateur Piers Morgan, ennemi juré de Meghan Markle, disons plutôt que Sarah Ferguson ne cède pas à un hommage hypocrite au prince Philip. Difficile pour elle de rivaliser avec les larmes de Sophie de Wessex, les mots du prince Charles à son “cher papa”, la photo inédite dévoilée par le prince William et Kate Middleton, le communiqué décalé du prince Harry ou même l’apparition inespérée de son ex, le prince Andrew, le fils préféré devenu paria.
Alors qu’elle occupe avec le père de ses filles le Royal Lodge situé sur les terres du château de Windsor, la presse britannique n’imagine pas davantage qu’elle se glisse parmi les 30 membres de la famille royale attendus pour les funérailles du duc soumises à un strict protocole, pandémie oblige. Certes, Meghan Markle, “trop enceinte”, a déjà fait savoir qu’elle cédait sa place. Mais comme le rappelle le Daily Mail, l’inimitié entre le prince Philip et son ex-belle-fille courait toujours. Tout juste s’était-elle teintée d’indifférence, lorsque feu l’époux d’Elizabeth II et Fergie se croisaient à des mariages, ces dernières années.
“Je ne nourris aucune rancune, mais cela ne m’intéresse pas de la revoir”
Tout avait bien commencé. Fille d’un écuyer de la reine, Sarah Ferguson était devenue la belle-fille préférée du vieux duc, après son mariage avec Andrew, en 1986. Le prince Philip appréciait la spontanéité de la flamboyante, ainsi que ses éclats de rire à ses blagues les plus potaches. Le ciel s’était déchiré durant l’été 1992, quand les Windsor découvrirent des photos de Fergie en train de se faire sucer les orteils par un amant texan en une du Daily Mirror. Tempête dans les tasses de thé. La scandaleuse fut immédiatement chassée de Balmoral. Elle ne reverrait plus jamais ses filles Beatrice et Eugenie pour Noël. Rien qui ne rattrape ses errances au bord d’une piscine, aux yeux du prince Philip.
“On en a eu assez”, avançait le duc quand on l’interrogeait sur Sarah Ferguson, relate son biographe Gyles Brandreth dans le Daily Mail. Si la reine eut la grâce de prendre le thé avec Fergie à plusieurs occasions, après son divorce d’avec Andrew en 1996, le prince Philip refusait obstinément de la croiser. “Je ne nourris aucune rancune, mais cela ne m’intéresse pas de la revoir”, lâchait-il. Le vrai chef du clan Windsor trouvait même “vraiment bizarre” que son fils et la mère de ses petites-filles soient restés si complices, après leur séparation.
“Son comportement est un peu irrationnel”
L’interminable repentance de Sarah lui faisait hausser les épaules. Quand son ex-belle-fille eut la maladresse de lui faire parvenir un service de 13 couverts pour son 80e anniversaire, il trouva le chiffre d’un goût douteux. Quand elle céda à une psychothérapie télévisée avec Oprah Winfrey, il fut encore affligé, laissant échapper entre ses dents : “être conscient de ses erreurs est une chose, mais l’introspection sans fin est devenue à la mode ces jours-ci.” Ouch…
Selon son biographe Gyles Brandreth, le prince Philip trouvait tout simplement Fergie “à palir d’effroi”. Diana n’était plus, Camilla avait fini par l’amadouer, Sophie de Wessex avait sa confiance. Sarah était restée sa bête noire. “Elle vous obsède encore?”, lui aurait demandé Gyles Brandreth. Question à laquelle Philip aurait répondu avec un soupir de dédain. “Vous adorez vos petites-filles. Leur mère est-elle vraiment effroyable?”, aurait encore insisté le biographe. Le prince eut alors ce jugement ramassé, mais irrévocable : “Son comportement est un peu irrationnel.”
Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE
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