Pendant plusieurs années, le prince Harry aurait nourri une forme de frustration vis-à-vis de son frère, le prince William, mais aussi de son père, le prince Charles, qui a dû préparer son aîné à ses futurs devoirs de roi.
“Je me sens vraiment abandonné parce qu’il a traversé des choses comparables. Il sait la souffrance que cela engendre. Archie est son petit-fils. Je l’aimerais toujours mais il y a eu des blessures profondes.” Ces quelques phrases prononcées lors de sa célèbre interview à Oprah Winfrey, en plus des accusations de racisme et le manque de soutien de la monarchie évoqués par Meghan Markle, ont fini de créer une distance entre le prince Harry et son père, le prince Charles. Être à part au sein de la monarchie, lui-même amateur de scandales dans sa prime jeunesse, le duc de Sussex a pris une voie différente du prince de Galles et de son frère, le prince William, et le fait savoir. Mais cette désertion assumée aurait-elle des origines plus profondes que celles affirmées ?
On le sait, Harry n’a pas supporté le traitement médiatique réservé à sa femme, mais là ne serait pas la seule raison. Le jeune homme aurait souffert ne pas avoir été considéré de la même manière que son aîné. “Après la mort de Diana, Charles s’est beaucoup plus qu’auparavant occupé de ses deux garçons. Il a été sensible à leur détresse. (…) Il a été un père attentif, mais ça n’a pas suffi pour Harry qui est né trop tard et occupe une place reculée dans l’ordre de succession. Du coup, seul William – qu’il a fallu former à son futur rôle de roi – a compté. Harry en a été frustré”, analyse le journaliste et auteur de Charles, roi d’Angleterre, Michel Faure, dans les colonnes de Gala, en kiosque ce jeudi 18 mars.
William et Harry, traités de manière différente
Le prince Charles aurait-il préféré le prince William à son cadet ? Difficile à dire. Si l’héritier au trône et son aîné affichent une complicité sans faille depuis le départ de Harry, rien n’indiquait auparavant une quelconque préférence. Reste que si Charles a tenu à préserver ses deux enfants à la mort de leur mère, d’autres personnes de l’entourage royal ont fait en sorte de traiter les deux garçons de manière différente. Elizabeth II, pourtant proche de Harry, invitait régulièrement le prince William “à suivre des des cours de royauté quand il était à Eton (le collège se trouvait à Windsor – NDLR) et qu’elle était au château de Windsor”, révélait le journaliste spécialisé Richard Kay, en juillet dernier, dans le documentaire Prince Harry: The Troubled Prince.
Cette différence de considération était également présente chez la Reine mère, très à cheval sur les traditions monarchiques. “La défunte Reine mère invitait toujours le prince William à prendre le thé pour lui parler de son avenir, et n’invitait pas le prince Harry“, poursuivait Richard Kay. “(Elle) a toujours veillé à ce que le prince William soit assis à un siège bien en vue à côté d’elle, alors que Harry ne l’a jamais été.” Obligé d’être un éternel second, le prince Harry n’a eu d’autres choix que de trouver une place par lui-même. “Le rôle du prince William a toujours été défini. (…) Harry, comme toutes les pièces de rechange dans la famille royale historiquement, a dû trouver un rôle par lui-même“, faisait part Katie Nicholl, journaliste royauté pour Vanity Fair. Un statut bâtard qui a eu une incidence forte sur le départ de Harry de la royauté britannique.
L’interview de Michel Faure est à retrouver en intégralité dans le magazine Gala, en kiosque ce jeudi 18 mars.
Crédits photos : Agence / Bestimage
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