Dans une interview parue dans le Journal du Dimanche ce 14 février, Bénabar évoque l’éducation de ses enfants et révèle ses petites joies du quotidien.
En pleine promotion de son neuvième album “Indocile heureux”, Bénabar s’est exprimé dans les colonnes du Journal du Dimanche et a délivré quelques confessions sur son quotidien avec sa femme Stéphanie, avec qui il partage sa vie depuis 20 ans, et ses enfants. Dans un portrait paru ce 14 février, le chanteur de 51 ans revient notamment sur la manière dont le couple aborde l’éducation de leurs deux enfants, Ludmilla et Manolo. Ce qu’il préfère ? Un Pixar en famille le dimanche soir. “Contrairement à certains de mes congénères qui ne jurent que par des premiers baisers sous la pluie, le quotidien ne m’a jamais fait flipper, explique-t-il. J’aime les moments où on somnole devant le JT de France 3. Tous ces fameux tue-l’amour ne le sont pas pour moi. Une femme je ne l’imagine pas qu’en tenue de soirée.”
Bénabar, petit-fils d’immigrés italiens, est avant-tout soucieux de faire perdurer les traditions familiales. C’est la raison pour laquelle il veut faire découvrir à ses enfants les plats de son enfance comme le boeuf bourguignon. Mais si l’interprète de L’effet papillon est adepte des grandes tablées dominicales, il souhaite néanmoins que ses enfants aient une bonne alimentation. “Je persécute mes enfants en leur donnant aussi bien des légumes que du poisson”. Chez eux, les rôles sont loin des clichés. Elle bricole, il cuisine. “Je fais partie de cette race de mecs qui est incapable de planter un clou, raconte l’artiste. Dès que j’essaye de monter une étagère, elle se casse la gueule”.
Peur que ses enfants quittent le cocon familial
Mais derrière ses petites joies quotidiennes, celui qui fait ses runnings dans le bois de Vincennes, est angoissé à l’idée de savoir que ses enfants, tout juste adolescents, puissent un jour quitter le nid familial, comme il l’exprime dans sa chanson Lego dans la poche. Il le dit lui-même : “Je suis trouillard sur un tas de choses. J’ai besoin de beaucoup de repères. J’aime que les histoires d’amour et d’amitié s’inscrivent dans la longueur. Mon angoisse actuelle est que mes enfants partent de la maison. Je sais que c’est dans l’ordre des choses, mais ça me donne des sueurs froides”.
Pas de piston !
En attendant l’exode, son fils Manolo, 16 ans, lui pique ses fringues et ses disques de Guns N’Roses. “Il aime bien la musique de quinquagénaires et il a appris la guitare sur des chansons de Delpech et de Renaud.” Il faut dire que cet adolescent bénéficie d’un environnement favorable. En revanche son père est clair : il ne veut pas encore intervenir… “Je ne veux pas qu’il soit dans le piston. Nous faisons très attention à ça avec sa maman. Nous ne voulons pas troubler ses débuts de musicien“. Qu’il se rassure, il a encore de belles années à vivre avec ses enfants… A la maison et après !
Un article écrit en collaboration avec l’agence 6Médias.
Crédits photos : Panoramic / Bestimage
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