Tous les samedis, Ali Baddou présente dans l’émission C l’hebdo les événements qui ont marqué la semaine écoulée. Mais avant d’être connu du grand public, celui qui fête ses 47 ans ce dimanche 28 février, a surtout été le gendre de François Mitterrand.
On ne choisit pas son beau-père, pas plus qu’on ne choisit son gendre. Dans les années 90, Ali Baddou craignait une mauvaise entente avec le père de sa petite-amie. Mais l’animateur, qui officie toujours dans l’émission C l’hebdo sur France 5, était loin d’imaginer qui était réellement sa belle-famille, comme le rapporte Télé-Loisirs en février 2019. Pour l’anecdote, il faut remonter en… 1992. Sur les bancs du lycée Henri-IV, l’un des plus prestigieux de France, le jeune homme, qui souffle ce dimanche 28 février sa 47e bougie, rencontre Mazarine Pingeot. Aux premiers abords, rien ne cloche chez l’étudiante. Pourtant, elle tarde à lui faire rencontrer ses parents. Après quelques mois de relation, l’heure de vérité sonne enfin. Mazarine Pingeot organise un déjeuner à la célèbre brasserie du Train bleu à la Gare de Lyon.
Toujours d’après les révélations de Télé-Loisirs, Ali Baddou se trouvait à des années lumières de l’identité de son beau-père. Sur le chemin, celui qui est devenu l’un des personnages iconiques du PAF français ne se doutait de rien. Alors que le jeune homme s’attendait à faire la connaissance d’un père de famille des plus banals, l’étudiant a finalement empoigné la main du… président de la République, François Mitterrand. Si Mazarine Pingeot gardait secrète son identité, c’était pour éviter de le voir s’enfuir. Pourtant, les deux hommes ne se sont jamais lâchés, jusqu’au dernier souffle du chef de l’État en 1996.
Une amitié inattendue
Dans la biographie de François Mitterrand, intitulée Journées particulières (Flammarion, 2015), Laure Adler voulait faire de chaque moment de sa vie un roman. La journaliste ne pouvait ignorer les longues heures que l’ancien président de la République a passées aux côtés d’Ali Baddou. Dans les pages de son œuvre, elle s’est souvenue qu’il “aimait beaucoup” son gendre, également agrégé de philosophie. L’ex-chef de l’État “appréciait son humour”. Quant au jeune étudiant, il était loin d’être impressionné par son statut. “Il lui parlait de tout, avec naturel. Il ne s’adressait pas au président mais au père de sa copine”, expliquait-elle. Deux ans après la disparition de François Mitterrand, en 1998, Ali Baddou et Mazarine Pingeot ont mis un terme à leur relation.
Crédits photos : ALAIN GUIZARD / BESTIMAGE
Click Here: cheap nrl merchandise