Il ne reste plus que quelques jours avant l’élection présidentielle à Taïwan, qui aura lieu samedi 13 janvier. La campagne bat son plein. Lors d’un meeting du Parti démocrate progressiste, considéré par la Chine comme une organisation séparatiste, les militants s’inquiètent de la montée de la désinformation. Régulièrement confronté à la désinformation en ligne, Jeffrey, militant du parti, envoie les publications suspectes à un centre de vérification. De l’autre côté de l’écran, Eve Chiu, directrice du Taïwan FactCheck Center, travaille avec dix journalistes pour contrer les rumeurs en temps réel. “Les rumeurs en lien avec les élections ont augmenté ces derniers mois”, indique-t-elle.
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Le mois dernier, les journalistes du Taïwan FactCheck Center ont repéré et démenti 50 fake news, comme une vidéo générée par l’intelligence artificielle. Les autorités taïwanaises incriminent la Chine. Des accusations démenties par Pékin. Pour Hung Tzu-Wei, chercheur à l’Academia Sinica, la désinformation accentue la polarisation du débat public. D’après une étude suédoise, Taïwan est la première cible de désinformation dans le monde entier.