Lors d’un déplacement à Stains, en Seine-Saint-Denis, ce lundi 1er mars, Emmanuel Macron a estimé une date de fin pour le couvre-feu à 18 heures. Des déclarations aussitôt nuancées par son entourage.
La mesure va se prolonger. Dans le cadre des mesures de restriction liées à l’épidémie de Covid-19, le gouvernement a instauré un couvre-feu à 18 heures sur l’ensemble du territoire. En déplacement en Seine-Saint-Denis, ce lundi 1er mars, Emmanuel Macron n’a pas annoncé ni la levée ni la modification de cette mesure. Bien au contraire. Interpellé par un jeune homme qui lui demandait de commencer “à 19 heures le couvre-feu, parce que c’est dur” 18 heures, le chef de l’État l’a exhorté à “tenir encore quelques semaines”, a constaté l’Agence France-Presse dont Le Monde se fait écho. “Quatre à six semaines“, a précisé le président de la République au cours d’une visite sur le site de L’Industreet, un nouvel espace destiné à former des jeunes avec ou sans qualification à des métiers de l’industrie.
Mais Emmanuel Macron pourrait bien s’être emballé lors de cette déclaration matinale. Contacté par Le Monde, l’entourage du chef de l’État assure que cette déclaration “ne présage rien dans les décisions qui seront prises dans les quatre à six semaines”, que ce soit en direction d’un statu quo, d’un durcissement ou d’un assouplissement des mesures. “Il n’y a pas de calendrier”, a-t-on ajouté à l’Élysée. Selon un autre proche d’Emmanuel Macron, l’horizon de quatre à six semaines évoqué par le président de la République concernerait en réalité “le déploiement du vaccin, du traitement…“ “Ça donne un cap d’espoir”, a estimé cette source.
Des confinements locaux actés
Alors qu’une nouvelle poussée épidémique est redoutée, le gouvernement est décidé à appliquer la règle d’une “stratégie locale” décidée “au jour le jour”. Ainsi, un Conseil de défense sanitaire est prévu mercredi 3 mars pour examiner notamment le sort de 20 départements placés en surveillance renforcée. Dès le week-end du 6 mars, des mesures similaires à celles prises dans les Alpes-Maritimes et pour la métropole de Dunkerque, c’est-à-dire un confinement le week-end du vendredi 18 heures au lundi 6 heures, pourraient être actées. Ce lundi 1er mars, Anne Hidalgo, la maire de Paris, s’est pour sa part dite opposée à un confinement de la capitale et de la petite couronne les week-ends, jugeant la proposition du gouvernement comme étant “difficile, dure, voire même inhumaine”. Une réflexion qui peut faire sourire alors qu’en fin de semaine dernière, son adjoint évoquait un confinement strict de la capitale pour trois semaines, suscitant un tollé.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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