Comédie fantastique sortie en 1987 signée par le papa de la saga Mad Max et mettant en vedette Jack Nicholson, "Les Sorcières d'Eastwick" a connu un vrai pic de tension sur son tournage en raison d'une idée totalement saugrenue de son producteur…
Deux ans après avoir refermé sa trilogie Mad Max, George Miller dégoupillait en 1987 une sympathique comédie fantastique : Les Sorcières d’Eastwick. Le pitch ? Trois jeunes femmes espiègles et indépendantes se morfondent dans la très puritaine petite ville d’Eastwick ou jadis furent brûlées maintes sorcières accusées de commerce avec le Diable.
Les trois femmes se réunissent tous les week-ends et babillent gaiement à bâtons rompus sur tout. Jusqu’au jour où un extravagant personnage, un certain Daryl van Horne, s’installe dans la demeure la plus somptueuse de la ville…
Face à Susan Sarandon, Michelle Pfeiffer et Cher, Jack Nicholson incarne un personnage qui a tout du Diable en personne. Mais s’il choisi de s’en prendre à ces sorcières et faire de leurs vies un enfer, celles-ci ne vont évidemment pas se laisser faire…
Les Aliens d’Eastwick
Si le film de Miller n’a pas tout à fait brillé au firmament du box office à l’époque malgré ses têtes d’affiche, avec un peu plus de 63 millions de dollars de recettes, Les Sorcières d’Eastwick ne démérite pas et se regarde sans déplaisir.
Sauf à imaginer le potentiel désastre qu’il aurait pu être en raison d’une idée fixe du producteur du film, Jon Peters. Comme le rappelait le réalisateur, ce dernier, qui venait de voir le Aliens de James Cameron, était devenu obsédé à l’idée de confronter les sorcières face aux mêmes créatures. C’était pour lui la potentielle clé du succès de cette comédie fantastique encore en devenir.
Une obsession telle en fait, qu’il s’est même pointé un jour sur le plateau de tournage avec un cascadeur vêtu d’un costume de la créature Alien, demandant à George Miller d’intégrer celle-ci dans un maximum de scène. Sans rire.
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Autant dire que le film n’aurait logiquement plus aucun rapport avec le livre écrit par John Updkike, dont il était l’adaptation. Miller et Nicholson quittèrent le plateau de tournage en signe de protestation, et n’acceptèrent de revenir qu’à la condition que le producteur renonce à sa dernière lubie.