Deux personnes ont été mises en examen, mardi 11 juillet, dans l’enquête sur l’action en décembre contre une cimenterie Lafarge près de Marseille. L’opération spectaculaire avait été soutenue à l’époque par le collectif écologiste Les Soulèvements de la terre (SLT). A l’issue d’une convocation devant les juges d’instruction, les deux personnes ont été mises en examen pour dégradation et destruction en bande organisée, association de malfaiteurs et elles ont été placées sous contrôle judiciaire, a rapporté le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon.
Parmi elles figure un photojournaliste qui “ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés et conteste les motifs de la mise en examen”, a réagi son avocat Colin Verguet. Même son de cloche du côté d’une militante qui se dit proche des idées des SLT : “Chaque élément me semble discutable et insuffisant pour une mise en examen”, selon son avocat Guillaume Arnaud.
En juin, une trentaine de personnes avaient été arrêtées dans ce dossier, dans différents départements, avant de ressortir des gardes à vue sans poursuites Il s’agit donc des premières mises en examen dans ce dossier. Dans un communiqué, le comité régional Provence Alpes-Côte d’Azur de la Ligue des droits de l’homme a dénoncé une “accumulation de procédures contre les militants écologistes”, qui s’apparente pour lui à “une série d’intimidation”.
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