Click:Bubble Chandeliers
L’Arrêté élargissant notamment aux médecins généralistes et aux structures associatives la possibilité de réaliser des tests rapides d’orientation diagnostique de l’infection à virus de l’immunodéficience humaine (VIH 1 et 2) a été publié au Journal officiel le 17 novembre 2010.
L’objectif de cette démédicalisation du dépistage de l’
infection à VIH est “d’aller au devant des populations les plus éloignées d’une offre traditionnelle de dépistage ou de celles qui n’y ont pas recours (exemple : dans les territoires isolés…). Il s’agit de proposer à ces populations un dépistage par test rapide d’orientation diagnostique intégré dans une offre complète de prévention (information, conseils, distribution de documents et matériel de prévention…)“, est-il précisé dans le texte.
Désormais, sont habilités à pratiquer un test de dépistage du VIH :
– les médecins exerçant en cabinet libéral ;
– les personnels des établissements et services de santé (médecins, biologistes médicaux et sages-femmes, mais aussi les infirmiers ou techniciens de laboratoire sous la responsabilité d’un médecin ou d’un biologiste médical) ;
– les médecins, biologistes médicaux, sages-femmes ou infirmiers intervenant dans une structure de prévention ou une structure associative impliquée en matière de prévention sanitaire, mais aussi les non professionnels de santé qui auront été formés à l’utilisation de ces tests rapides.Cette formation comporte, au-delà des techniques de réalisation du test, l’accompagnement et le conseil, précise l’association AIDES, qui qualifie la démédicalisation du dépistage rapide du VIH de “mini-révolution“. Cela fait maintenant 2 ans que l’association mène en partenariat avec l’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) l’étude Com’Test, qui évalue l’intérêt du dépistage démédicalisé du VIH auprès d’hommes homosexuels. Plébiscitée par ces derniers, cette approche a permis de multiplier par 10 le taux de découverte de la séropositivité par rapport à celui obtenu dans les centres de dépistage anonyme et gratuit, souligne AIDES pour qui l’offre démédicalisée de dépistage répond à un réel besoin.Amélie PelletierSources– Arrêté du 9 novembre 2010 fixant les conditions de réalisation des tests rapides d’orientation diagnostique de l’infection à virus de l’immunodéficience humaine (VIH 1 et 2). Accessible sur le site du
Journal officiel.- Communiqué de
AIDES.Click Here: cheap Cowboys jersey