L’entourage de Nicolas Sarkozy exaspéré. Face à la polémique autour de la vaccination de l’ex-président de la République, ses proches montent au créneau ce vendredi 19 février auprès d’Europe 1.
En révélant que Nicolas Sarkozy a été vacciné contre le coronavirus dans le plus grand des secrets à l’hôpital militaire de Percy, situé à Clamart dans le département des Hauts-de-Seine, L’Express a défrayé la chronique. “Il vient de prendre une dose de vaccin à un contribuable (…) Il va falloir qu’il justifie d’un bon dossier médical”, a notamment regretté Barbara Lefebvre dans Les Grandes Gueules. Un tollé dont l’entourage de l’ex-chef de l’État pourrait bien se passer. Ainsi, ce vendredi 19 février, c’est auprès d’Europe 1 que les proches de l’homme politique ont éteint la polémique. “Le président a été vacciné sur prescription médicale“, soulignent-ils. Et d’ajouter que le mari de Carla Bruni-Sarkozy, “comme tout citoyen, a le droit à une vie privée et au secret médical.”
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Un discours soutenu par le ministre des Solidarités et de la Santé, ce jeudi 18 février. “Il en va de Nicolas Sarkozy comme de n’importe quel Français : il a le droit au secret médical, je n’ai pas à en connaître”, a déclaré Olivier Véran selon des propos rapportés par le HuffPost. “Pas de commentaire.” Plus que l’indignation, la vaccination de Nicolas Sarkozy a soulevé des questions autour de son état de santé. Les personnes âgées de moins de 75 ans, sauf celles présentant des maladies à haut risque, ne sont, pour l’heure, pas concernées par la vaccination. L’ancien locataire de l’Élysée, qui a eu son lot de pépins de santé comme confié dans son ouvrage Le temps des tempêtes, a soufflé ses 66 bougies le 28 janvier 2021.
Sa déception n’est pas un secret
C’est donc au nom de ce même secret médical que Nicolas Sarkozy n’en dira pas plus. Mais il y a un sujet qu’il n’hésite pas à évoquer sans langue de bois. S’il a cultivé une relation complice, au premier abord, avec Emmanuel Macron, ce lien s’est peu à peu crispé. Lassé de le conseiller sans être entendu, selon lui, celui qui pourrait faire son retour en politique en 2022 relève ses erreurs avec agacement. “Pardon mais il faut créer des vaccinodromes partout !”, s’est-il emporté d’après L’Express, “comme j’avais fait !” L’ex-maire de Neuilly-sur-Seine rejoint ainsi les détracteurs de l’actuel chef de l’État, peu satisfaits de la campagne de vaccination, lancée le 27 décembre 2020 et jugée lente.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage