Les millions de tonnes du pont Morandi dominent toujours la ville de Gênes (Italie), comme une épée de Damoclès, un mois après la catastrophe. Au sol, les travaux de déblaiement ont commencé, mais il faudra des mois pour démonter les arches qui subsistent. Paolo Tosa, ingénieur en métallurgie, a été délogé, exproprié, après l’effondrement du pont. Il comprend qu’il sera impossible de revenir. Vendredi 14 septembre au matin, Paolo était présent lors de la cérémonie à la mémoire des 43 victimes.Le port de Gênes à l’arrêtDans le quartier, 600 habitants sont désormais sans domicile et leurs affaires se trouvent toujours dans leurs appartements. On ne sait toujours pas pourquoi le pont est tombé, mais beaucoup de Génois considèrent qu’il était mal entretenu, fragile et mal conçu. Reste la question de l’avenir de la ville. Les containers s’accumulent sur les quais du port. Un mois après le drame, Gênes est toujours en souffrance. 50 000 emplois seraient en danger.Le JT
JT de 20h du vendredi 14 septembre 2018 L’intégrale
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