Johnny a laissé soin à Laeticia Hallyday, seule bénéficiaire de son héritage, de prendre soin d’elles. Mais alors que la succession du chanteur s’envenime, Jade et Joy Hallyday, âgées de 14 et 10 ans, apparaissent de plus en plus comme les victimes collatérales des passes d’armes entre leur mère et leurs demi-frère et soeur, David Hallyday et Laura Smet. Dernière preuve en date lors de l’audience concernant le gel de 75% des royalties du rockeur, ce mardi 27 novembre…
“On me vole mon deuil, on me roue de coups.”Lorsqu’elle prononça cette phrase au Point en avril dernier, Laeticia Hallyday, forcée de sortir de son silence par les premières procédures lancées par Laura Smet et David Hallyday, ne se doutait pas qu’il ne s’agissait que d’un échauffement. Les aînés de Johnny contestaient alors l’héritage de leur père, rédigé au seul profit de sa veuve. De révélations en assignations, la succession Hallyday n’a depuis cessé de s’envenimer. Ce 27 novembre, une audience s’est tenue au Palais de justice de Paris afin de délibérer sur le gel de 75% des royalties de Johnny, à la demande de David et Laura.
Les rebondissements ont été multiples, de 9h30 à 13h. L’audience a commencé par une annonce surprenante : la démission de la Bank of America, trustee en charge de gérer l’héritage de l’icône Hallyday au profit de sa veuve. Après une courte interruption, la cour a décidé de ne pas reporter l’audience, comme le demandait l’avocat Me Ardavan Amir-Aslani représentant les intérêts de Laeticia. Première gifle pour la dernière épouse du rockeur. Lors de la poursuite des débats, Me Emmanuel Ravanas, conseil de Laura Smet, a discrédité un peu plus Laeticia Hallyday, en faisant remarquer qu’elle avait essayé de racheter les parts d’une demeure californienne, dont elle avait la copropriété avec Johnny. Façon de rappeler qu’elle cherchait à soustraire, par le biais de la Bank of America ou d’autres moyens, les biens de son défunt mari, qu’ils soient connus ou été récemment découverts par les aînés de celui-ci. Me Carine Piccio, avocate de David Hallyday, s’est à son tour interrogée sur “le patrimoine réel de Laeticia Hallyday” et un système de donations déguisées du vivant de Johnny. Ces sujets méritant réflexion, la cour a levé la séance, en promettant une délibération pour le 18 décembre.
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Entre temps, Laeticia Hallyday, désormais mère isolée de deux adolescentes, a été attaquée sur un autre paradoxe : sa volonté de faire respecter la loi californienne, sous laquelle a été rédigé le testament de Johnny, alors que son couple a bénéficié de la loi française pour devenir les parents de Jade et Joy. La salve revient à Me Emmanuel Ravanas : “La justice française est compétente. Quand Johnny et Laeticia ont pris la décision d’adopter Jade et Joy, ils ont choisi de le faire devant des juges français. Ce qui montre leur attachement à ce système français.“ Terrible rappel à des faits précis, à des procédures qui auraient, en outre, été facilitées par l’intervention du couple Chirac. Et Me Ravannas de conclure qu’en se mariant avec Johnny, Laeticia, elle-même, s’était félicitée d’avoir “épousé la France, la tour Eiffel !” Propos tenus dans cette même interview au Point, où elle se plaignait d’être “rouée de coups”… Aïe.
Crédits photos : Bestimage